Manager c’est aimer

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Oui, la période est difficile,
Oui, pour les managers commerciaux, c’est dur, c’est chaud, c’est complexe…
Bien sûr, il y a la crise qui rend les choses plus difficiles actuellement, mais même en dehors du contexte actuel, les managers sont devenus les véritables couteaux suisses de notre époque postmoderne. Ils doivent aujourd’hui faire face à de nouveaux et nombreux paradoxes :

  • Satisfaire à la fois les exigences des directions d’entreprise sur le développement des talents de leurs collaborateurs ET l’obtention des résultats à court terme sur lesquels ils sont principalement évalués
  • S’adapter aux nouvelles attentes de la génération Y (équilibre vie privée et professionnelle, recherche à la fois d’une plus grande sécurité d’emploi et plus prompts à changer d’entreprise si les conditions sont à la hauteur,…) ET stimuler la motivation des seniors.

Devant cette nouvelle complexité du rôle, beaucoup de managers se posent des questions légitimes, qui sont autant de challenges à surmonter :

  • Comment consacrer le temps nécessaire à faire progresser chaque collaborateur ET produire des résultats immédiats ?
  • Pourquoi prendre du temps pour écouter ses collaborateurs,  alors que la conclusion est toujours la même : faire faire les choses vite et bien ?
  • Quel est l’intérêt du manager à réfléchir aux moyens de faire grandir chaque collaborateur puisque les principaux indicateurs de performance sont liés à la marge aux C.A ?

Ces difficiles questions sont à la fois susceptibles de faire basculer le manager du mauvais côté de la force, (eh oui, la Guerre des Etoiles m’a marquée) ou au contraire lui rappeler l’essentiel, la clé pour résoudre nombre de dilemmes: Manager, c’est d’abord aimer.
Eh oui, au diable la pudeur mal placée, manager c’est d’abord aimer car il s’agit bien d’une aventure humaine lorsqu’on se lance des objectifs tels que:

  • Faire grandir les hommes
  • Relever collectivement des défis
  • Développer la fierté d’appartenance
  • Renforcer l’esprit d’équipe
  • …/… la liste est longue de tous ces principes qui alimentent (avec raison) les ouvrages et les formations qui traitent le sujet, et qu’il est difficile de mettre en oeuvre sans dévouement.

Entre mister Hyde et docteur Jeckill, entre l’enfer et la vertu, il y a toujours une place pour aimer les autres et résoudre ainsi les contradictions et les paradoxes du management !
Finalement, c’est peut être une leçon d’altruisme qui deviendrait nécessaire à tous, comme je l’ai lue dans l’article TGV Magazine consacré à Mathieu Ricard, ordonné moine bouddhiste et interprète français du dalaï-lama, qui pose la question « Pourquoi ne ferait on pas des gammes d’altruisme ? »
Allez, bon business à tous,
PS: Juste au cas où… souvenez vous de cette pensée de Martial: Pour être aimé, aime!
Alain FOSSIER


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